Three spaceships firing at a planet

Captain Marvel

Framestore joue un rôle dans la qualité artistique des effets visuels de Captain Marvel, un succès au box-office.

Framestore est fier d’avoir contribué à ce film en réalisant l’une de ses premières séquences clés ainsi que la transformation initiale de Vers/Carol Danvers en Captain Marvel. Le superviseur des effets visuels Christian Kaestner a veillé de près à la réalisation de plus de 130 plans surréels. Le film suit l’actrice oscarisée Brie Larson, qui joue une jeune femme déchirée entre ses identités d’ancienne pilote des forces aériennes américaines et de guerrière extraterrestre Kree. Au beau milieu de cette quête de soi survient la menace d’une guerre intergalactique entre les Kree et les Skrulls. Alors que Carol Danvers commence à se souvenir de sa véritable identité, l’appel de sa vocation de superhéroïne prend le dessus.

Performance Capture
Animation
Environments
Effects Simulation
Visual Effects Supervisor
Characters
Digital Humans
face close up of captain marvel with illuminous eyes staring directly into the camera

Les trois incontournables, pour Chris, c’était que les choses aient l’air cool, photographiques et fidèles à la réalité — dans cet ordre bien précis.
Christian Kaestner
Superviseur des effets visuels

Chris Townsend, le superviseur en chef des effets visuels du film, a mandaté Framestore de concevoir l’incroyable vaisseau spatial Helion et de créer les décors de la planète étrangère Torfa, lieu où les guerriers Kree rencontrent leurs rivaux les Skrulls pour la première fois. « Les trois incontournables, pour Chris, c’était que les choses aient l’air cool, photographiques et fidèles à la réalité — dans cet ordre bien précis », rapporte Christian. En même temps, l’équipe talentueuse de Framestore s’est assurée que les effets visuels soutiennent de matière continue le récit axé sur un personnage.

Le paysage de la planète Torfa

Un aspect crucial de la rencontre initiale entre les Kree et les Skrulls était sans contredit l’ambiance sombre et apeurante de Torfa. La planète est plongée dans une curieuse pénombre (ce qui a forcé l’équipe à tourner de nuit pour avoir un contrôle parfait de la luminosité) et il y flotte une brume dense et trouble, générée par ordinateur. « C’était notre chance de présenter au public quelque chose d’étrange et de différent », explique Christian. « Nous voulions que les spectateurs vivent ce moment avec Brie et son équipe, qu’ils se sentent vraiment transportés dans un lieu comme il n’en avaient jamais vu avant. »

Le décor était entouré de montagnes et l’équipe des effets visuels a dû identifier très précisément le niveau de détail qui conviendrait à l’espace, ainsi que les angles de caméra appropriés. « Pour que la séquence soit à son meilleur, ça a assurément aidé de capturer les effets spéciaux sur place dans un plan vierge », dit Christian.

« Cette approche n’était pas dénuée de défis, mais nous sommes très satisfaits du résultat final. On sent vraiment la menace dans cette scène, on a le sentiment d’une réalité désagréable », ajoute-t-il.

Cette approche n’était pas dénuée de défis, mais nous sommes très satisfaits du résultat final. On sent vraiment la menace dans cette scène, on a le sentiment d’une réalité désagréable.
Christian Kaestner
Supervisuer des effets visuels
three spacecrafts flying towards a planet

Au moment où les Kree font leur grande arrivée par voies sous-marines, le temps ralentit soudainement. Tant d’un point de vue d’animation que de simulation, il était complexe d’appliquer les mêmes formules physiques à deux différentes échelles temporelles dans une même scène. Passant d’une temporalité normale à un débit 500 fois plus lent, toutes les simulations incluant les bulles, les costumes et les Mohawks ont dû être prises en compte dans le ralenti avant que les choses ne reviennent à leur rythme ordinaire. « Cette séquence bullet time était vraiment amusante à faire », raconte Christian. « Ça vous met à l’épreuve, parce que ça demande un équilibre précaire entre la créativité et la science pure : comment faire en sorte qu’une chose ait l’air épatante et hyperréaliste, tout en obéissant aux lois des math et de la physique? » L’équipe a trouvé une manière d’intégrer les animations au ralenti à la simulation d’effets de Houdini et en étant guidée par la performance subtilement animée de Brie. 

Pour l’environnement de Torfa qui entoure le temple, l’équipe a utilisé une quantité très importante de photographies provenant d’une carrière en Californie, ainsi qu’un « photoscan » du plateau de tournage pris par un drone qui leur offrait une base géométrique à partir de laquelle construire le décor. Ces points de référence étaient utilisés comme bases pour la modélisation, et des outils procéduraux étaient utilisés pour créer des extensions au décor. Comme pour beaucoup de choses dans le monde du film de superhéros, il est vite devenu clair que plus on en mettait, mieux c’était. Le paysage de Torfa a évolué jusqu’à devenir quatre fois plus vaste que la taille initialement prévue. L’équipe a aussi eu à animer des personnages et des Skrulls faisant partie de la séquence de bataille principale avec des doubles numériques.

captain marvel walking up the gigantic temple

Longtemps après avoir quitté Torfa, on voit Danvers prendre connaissance de son pouvoir et essayer une série de costumes pour trouver la tenue parfaite. Du costume original blanc et vert des années 70 — un clin d’œil aux plus vieux fans — le costume de Danvers se transforme harmonieusement, grâce aux effets visuels, en celui qu’elle porte ensuite. Seulement sa tête, ses cheveux et ses mains ont été conservés à partir de l’image originale. Pour réaliser cette transition, l’équipe de Framestore a créé une simulation générée de façon organique, stratifiée avec des hexagones de tailles variées s’étendant partout sur son costume, qui a été associée à un guide corporel répliquant de manière authentique les plis et les mouvements originaux. On révèle ensuite son costume classique de Captain Marvel, qui est rouge, bleu et or. « C’est un moment subtil, mais impressionnant », dit Christian. « Dans un certain sens, ça résume pour nous l’essence du personnage : cool au naturel, tout en étant incroyablement puissante. »

Cette collaboration étant la toute première entièrement réalisée depuis le studio Montréal de Framestore et Marvel. Nous sommes ravis de la popularité du film et extrêmement fiers de notre équipe.
Chloe Grysole
Directrice générale, Montreal

Captain Marvel est le tout premier film de l’univers cinématographique de Marvel à mettre en vedette une superhéroïne, et les spectateurs ont parlé : c’est décidément une formule gagnante, qui a débuté avec des recettes de 455 millions de dollars — la deuxième plus grande ouverture de tous les temps pour un titre de Marvel.

Crédits

VFX Supervisor
Animation Supervisor
Bernd Angerer
CG Supervisor
2D Supervisor
Romain Rico
Producer
Sophie Carroll