Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2
En 2014, Les Gardiens de la Galaxie de James Gunn ont fait exploser le box-office et les héros improbables du film se sont fait une place à jamais dans le cœur des fans de cinéma du monde entier. En 2017, ils sont revenus à l’écran pour Vol.2, la suite, une aventure encore plus débordante d’action que la précédente.
Rocket était donc de retour chez Framestore, où l’équipe a travaillé sur le look et l’animation de ce raton laveur narquois et de son nouveau compagnon : l’adorable Baby Groot. Heureuse de revenir à l’univers loufoque de Gunn, Framestore a collaboré avec le superviseur des effets visuels Christopher Townsend pour produire plus de 620 plans incluant du design de créatures et de vaisseaux spatiaux, « la meilleure séquence d’ouverture du monde » (tel qu’énoncé dans le scénario) et une chasse spatiale exaltante à travers les galaxies.
Le retour de Rocket
Rocket était pour Framestore une chance de revisiter un travail d’animation créatif et mémorable. « Nous avons réévalué ses traits faciaux et la construction de son squelette, tout en sachant que nous devions essentiellement garder le même Rocket. Nous voulions le mettre à jour, mais bien sûr garder intact ce personnage si apprécié. »
Je suis (Baby) Groot
Framestore a eu la chance de pouvoir œuvrer dès le départ sur l’animation de Baby Groot, le studio ayant travaillé sur la bande annonce du Comic- Con qui contenait ce nouveau personnage. Réincarné des cendres du Groot adulte du premier film, Baby Groot était un sérieux défi pour l’équipe, qui devait se demander à quel point il aurait l’air jeune, comment il s’intégrerait harmonieusement au reste des personnages et quelle échelle il aurait. Il est fait d’écorce, mais celle-ci ne pouvait pas avoir l’air trop « âgée ». En outre, son visage est très simple dans son design, ce qui s’est avéré complexe au moment de procéder à son squelettage et à la pose des armatures.
Combattre l'Abilisk
L’équipe s’est aussi chargée de la séquence d’ouverture du film, une tâche colossale à plusieurs points de vue. L'ensemble du décor est réfléchissant et la caméra ne coupe pas une seule fois, ce qui signifie que l'équipe a dû s’attaquer à effets longs de 800 images et réaliser des simulations longues de milliers d’images.
Pré-visée par The Third Floor London, la séquence met en scène l'Abilisk, une créature à huit tentacules et semi-translucide. L'équipe devait transmettre le poids de la créature : elle est colossale, lourde mais aussi gracieuse et dynamique, avec des simulations sophistiquées de muscles et de mouvement de peau. L'équipe a intégré le travail de la caméra dans le pipeline, en divisant la séquence en 11 morceaux et en assignant chacun d'entre eux à un animateur individuel, créant ainsi un outil qui leur a permis d’assembler les plans ensemble de manière transparente. L'Abilisk projette également des "vagues de matière" mortelles : des faisceaux aux couleurs de l'arc-en-ciel avec des bandes de fibres, qui doivent ensuite être réfléchis par la ville dorée située en dessous et rebondir sur toutes les créatures.
Rien, pas même une bataille épique de monstres, ne peut empêcher Baby Groot de voler la vedette. Ignorant le danger imminent, Baby Groot danse au premier plan ; un vrai plaisir pour l'équipe qui a travaillé sur les prises de vue. Quand on ne mesure que 10 cm et qu'on danse, on ne couvre pas beaucoup d'espace. Nous avons dû trouver une série d'idées astucieuses, de sauts et de tricheries pour pouvoir couvrir la distance sans que cela soit évident pour le public", explique Elver. Pour élaborer sa performance, l'équipe a visionné des images de Gunn en train de danser, qu'elle a utilisées comme base. Ce fut un long processus d'ajustement de la caméra, de l'animation, du tempo et des petits rythmes pour continuer à pousser la comédie et le caractère de Groot.
Poursuite de vaisseaux spacitiaux et nouveaux mondes
Framestore a également travaillé sur la séquence remplie d’action de la poursuite dans l’espace, durant laquelle Quill et Rocket s'élancent dans la galaxie à bord de vaisseaux animés par l'équipe, esquivant les astéroïdes et se faufilant entre des rubans de plasma flamboyants. L’équipe voulait garder le contrôle des vaisseaux en animation et définir leur chorégraphie. Le brief concernant le Milano était aussi très précis : il devait être très dynamique et capable de bouger et d'esquiver les obstacles le plus rapidement possible.
Pour Framestore, Vol.2 s’est révélé être une aventure vraiment épique. « Arslan Elver, James Gunn et moi-même étions les seules personnes à avoir déjà travaillé sur les effets spéciaux des Gardiens, et ce lien entre nous était précieux », explique Fawkner. « Gunn sait exactement ce qu’il veut et il est très précis. C’est vraiment rafraîchissant de pouvoir travailler avec une personne aussi passionnée de l’univers qu’elle crée. »
Médias
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Press
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