Docteur Strange
Les effets visuels stylisés du film de Marvel Docteur Strange ont valu à Framestore des nominations pour les meilleurs effets visuels aux oscars et aux prix BAFTA.
Framestore a travaillé sur plus de 365 plans entre octobre 2015 et septembre 2016 et a produit une gamme d’effets visuels et un travail d’animation couvrant la création d’environnements, le complexe travail de « Mandelbrotting » sur les décors, la conception de doubles numériques incroyablement
détaillés de personnages clés ainsi que la création de leur forme astrale, une technique utilisée tout au long du film.
Allumer L'Étincelle
Docteur Strange utilise la magie Eldritch pour combattre ses ennemis, dont Kaecilius (Mads Mikkelsen) et une armée de « zélotes ». Cette forme de magie se base sur la lumière et produit des étincelles et de l’énergie qui sont dans des teintes de jaune et d’orange. En utilisant un système CG dans Houdini, l’équipe a été en mesure de contrôler la longueur, la courbure et l’intensité de chaque étincelle pour obtenir l’image parfaite dans chaque plan.
Mandelobrot
Les décors de Mandelbrot dans le film sont des plans d’intérieur kaléidoscopiques et oniriques qui replient les environnements, les séparent et les reconfigurent selon des motifs compliqués autour des personnages. « Il y a tout le décor qui se plie et se moule, qui se clone et se reconfigure, mais il y a aussi le motif de Mandelbrot, qui est la formule mathématique qui crée ces motifs fous et donne un aspect fracturé au monde », ajoute le superviseur des effets visuels Mark Wilson. « Une fois que nous avons animé tous les éléments des images, notre équipe d’effets spéciaux a placé d’autres motifs fractals de Mandelbrot en éponge à l’intérieur, en utilisant Houdini pour piloter une procédure propriétaire Arnold consistant en une surface de shader isométrique au temps de rendu, ce qui donnait une croissance mathématique organique. C’était vraiment cool, tout ça était nouveau pour nous!
La Forme Astrale
L’un des pouvoirs de Docteur Strange est qu’il peut exister sur un autre plan – le « plan astral », dans lequel réside sa « forme astrale ». Cependant, quand il est dans sa forme astrale, il peut encore être présent dans le monde réel, bien qu’invisible aux humains. Ce pouvoir s’est traduit par un personnage translucide à l’écran. L’idée de la projection astrale est assez bien établie dans les bandes dessinées, mais c’était un défi pour Framestore de rendre cet aspect de manière numérique. « En fin de compte, on a tout rétro- éclairé », explique Jonathan Fawkner, superviseur des effets visuels. « Quand nos personnages sont rétro-éclairés, ça crée beaucoup d’espace négatif, que l’œil perçoit comme un contraste. Lorsque le personnage est transparent, l’œil interprète ce qui est derrière et le manque de détails en même temps. En plus de cela, nous avons fait appel à l’équipe des effets spéciaux pour piloter un système de particules qui a donné aux personnages un fini légèrement scintillant. »
La Cape de L'Évitation
L’équipe était enthousiaste à l’idée de donner du charisme à la cape en l’animant, sans qu’elle ait trop l’air de sortir d’une bande dessinée. Cela s’est fait en gardant l’équilibre entre l’aspect animé de la cape et le maintien de son réalisme grâce à la simulation. « Normalement, si on générait une cape par ordinateur, on ne ferait que simuler le tissu », explique Wilson. « Mais cette cape avait besoin d’être dirigée; elle est un personnage en soi. Les animateurs qui travaillaient sur la cape pouvaient intégrer des dynamiques simplifiées dans les scènes pour en obtenir une bonne représentation. » Après le processus d’animation, le département des créatures numériques a commencé à travailler sur la dynamique complète de la cape pour que les niveaux de réalisme et de gravité souhaités soient atteints.
En plus des séquences clés et des effets produits, Framestore a travaillé sur les « Crimson Bands » de Cyttorak, un harnais utilisé par Strange pour maîtriser Kaecilius. Le studio a aussi créé l’effet space shard utilisé par les zélotes, ainsi que le portail magique. Des environnements en 2,5D ont également été créés pour les images du mont Everest, de la structure d’un hôpital new-yorkais, des plans extérieurs du sanctuaire de Strange et de la scène des fenêtres au niveau de la rotonde – Framestore ayant produit pas moins de six environnements, dont deux étaient complètement générés par ordinateur.
Presse
'Benedict Cumberbatch relishes an eyepoppingly freaky extravaganza.' - The Guardian
'Doctor Strange adds kaleidoscopic visuals to Marvel's arsenal.' - The Independent
'An engaging, smartly cast and sporadically eye-popping addition to the studio’s bulging portfolio.' - The Hollywood Reporter
'One of the most visually dazzling superhero movies you’ve ever seen.' - The Daily Beast