Les Animaux Fantastiques 2

Le superviseur de l'animation Nathan McConnel a rejoint la pré-production, supervisant une petite équipe d'animateurs sur place aux studios Leavesden pour développer les créatures du film à travers des vignettes d'animation pré-visibilité et post-visibilité ; jouant un rôle clé dans la formation de la personnalité et des performances des créatures. Comme pour le premier film, l’équipe a travaillé à partir de concepts développés entre autres par le département artistique de Framestore, animant plus de 100 bêtes pour mettre en valeur les variations de personnalité et de comportement. Cela a donné au réalisateur David Yates la possibilité de visualiser les bêtes et de déterminer comment elles s'intégreraient dans les scènes.

Parmi ceux qui se frayent un chemin dans la ménagerie de Newt se trouve une bête remarquable, le « Zouwu », ressemblant à un félin, de la taille d'un éléphant, avec une crinière de lion décharnée, de longues griffes acérées et une queue disproportionnée et ébouriffée. "Notre objectif pour ce film était de créer des créatures encore plus spectaculaires et nuancées, visuellement frappantes", explique McConnel, "cela était incarné par le Zouwu. " L'équipe a fait référence aux lézards pour ses mouvements corporels, en contraste direct avec le félin. performances faciales. Ils ont également pris référence pour ses mouvements de tête et de queue aux performances du défilé du dragon chinois.

Les Crimes de Grindelwald ont également mis l’équipe au défi dans la conception d’environnements à couper le souffle. Les artistes ont dû recréer la Grande Salle fidèlement en se référant aux décors utilisés dans les films Harry Potter, ces décors ayant été préservés pour les visites guidées dans les studios de Warner Bros. à Leavesden (en Angleterre).

Pour les scènes qui se déroulaient à Paris, l’équipe a travaillé à partir de prises de vue de la ville pour les transformer en un environnement CG complexe. « C’était un énorme défi, particulièrement parce que nous avions des scènes de jour comme de nuit », raconte Nicolas Chevallier, superviseur des effets visuels. « Nous avons utilisé les décors de Stuart Craig, des plans originaux de la ville, des références architecturales de cette époque et des analyses de télédétection LIDAR de la ville de Paris pour nous assurer du réalisme de nos créations. »

Framestore a été ravi de donner vie à l'équivalent français du Ministère de la Magie, le « Ministère des Affaires Magiques » ; une énorme construction qui a duré environ un an. La conception était basée sur l'architecture Art Nouveau de l'époque et présente une séquence ornée de dômes entrecoupés de colonnes et d'étagères animées. «Il a une échelle cathédrale», explique Kind. « Nous avons fini par créer de nombreux plans en full-CG pour travailler avec l'animation et la caméra. » L'environnement abrite l'une des plus grandes scènes d'action du film. Newt tente de s'échapper lorsqu'il est attaqué par les gardiens du Ministère des Affaires Magiques ; le Matagot. Chats ressemblant à des sphynx spectraux douloureusement minces, les Matagots sont distinctifs ; l'équipe a construit une anatomie musculaire soulignante pour permettre au public de ressentir son squelette intérieur à l'aide de l'outil exclusif Flesh and Flex. L'ensemble de la séquence a duré environ un an. "C'était un énorme environnement construit avec beaucoup d'action avec l'apparition des Matagots et des Zouwu également", ajoute Kind. "Nous avons également dû ajouter des gravures complexes sur les parois de verre des dômes. , et il y avait beaucoup d'éléments magiques à créer à l'intérieur du bâtiment.

Quinze autres bêtes CG magiques ont également été conçues et animées pour le bestiaire insolite du cirque Arcanus, incluant les malicieux Firedrakes, l’Oni et le Kappa. « C’est sans l’ombre d’un doute ma scène favorite », dit Chevallier. « C’était incroyablement complexe à créer, avec autant de créatures volant dans tous les sens en un chaos complet, mais c’était vraiment amusant à réaliser. »

Le Niffleur fait aussi son retour dans le deuxième film en tant qu’acolyte de Norbert, lui volant presque la vedette. « Dans cette suite, on perçoit plus la relation spéciale existant entre Norbert et le Niffleur », affirme Chevallier. « Nos artistes ont travaillé à montrer l’évolution de cette relation », ajoute-t-il.

Ce mélange de créatures, d’effets visuels et d’environnements variés s’est avéré être un défi très motivant pour l’équipe, déjà habituée d’œuvrer dans le monde de la sorcellerie.

L’étendue du travail de Framestore comprenait également le défi de la transformation complexe de Nagini ; où les artistes ont utilisé la référence d'une contorsionniste pour voir comment elle a enveloppé ses membres pour se replier sur elle-même. La séquence était un défi de taille, non seulement en raison de la longueur du plan unique, ce qui signifiait qu'il n'y avait nulle part où se cacher, mais aussi pour les équipes de compositing et d'effets de créatures, qui ont travaillé avec sept serpents distincts truqués pour créer l'illusion du personnage. se transformant en un grand serpent. "Nous ne voulions pas que cela ait l'air dérangeant, comme si les membres du personnage étaient brisés", explique Kind. « Nous avons créé un look où les membres se briseraient au niveau du coude pour ressembler plus à une bobine plutôt qu'à une articulation dure ; mais cela a été fait très subtilement.

Un mélange enivrant de créatures, d'effets spéciaux et d'environnements s'est avéré être un défi passionnant pour l'équipe habituée à travailler dans le monde sorcier. «Ces films sont amusants à travailler car il y a toujours une créature géniale qui peut être conçue et évoquée», déclare Kind. "C'était aussi très agréable de voir la vague d'excitation lorsque la révélation du serpent Nagini s'est retrouvée dans la bande-annonce."

"A wonder and a joy to behold" - Alan Jones, Radio Times

"Visually, the world couldn’t be richer" - Olly Richards, Time Out

"Where it soars is its stunning creature CGI and hugely impressive set designs" - Jennifer Bisset, CNET

"An astonishing level of visual detail and inventiveness" - Geoffrey MacNab, The Independent

"The film gives the creatures personalities and uses the beasts to enhance the story" - Caryn James, The Hollywood Reporter

"Nearly every moment is visually ravishing — from the weird, wondrous creatures and sumptuous costumes to the fog-banked spires and cobblestones of 1920s London and Paris" - Leah Greenblatt, Entertainment Weekly

Fantastic Beasts: The Crimes Of Grindelwald – the VFX secrets behind the movie magic - Den of Geek

Fantastic Beasts: Bringing to life key creatures and how Framestore avoid spoilers leaking - comicbookmovie.com

Exclusive Interview – Fantastic Beasts Christian Manz on The Crimes of Grindelwald, his love for Nifflers and awards season  - Flickering Myth