Sandra Bullock in Gravity, floating in space, reaching for a rope
Gravity film title

Gravité

La remarquable superproduction d’Alfonso Cuarón, Gravité, a connu un succès fantastique auprès de la critique. Certains seront surpris d’apprendre que ces images fascinantes ont été planifiées et créées à Londres, de la préproduction au tournage, en passant par la longue période de postproduction. Le film a remporté plusieurs prix, dont sept oscars au total, et Framestore a collecté les trois prix les plus renommés en effets visuels pour son travail sur le film : l’oscar, le prix BAFTA et le prix VES.

Concept Design
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Animation
Environments
Effects Simulation
Digital Humans
Creature Design/Art Department
Animation Supervisor
Visual Effects Supervisor
La gravité est le genre de chose que l’on pourrait penser qu’Hollywood ne ferait pas simplement parce que ce n’est pas possible.
EMPIRE
George Clooney in Gravity

Comment avons-nous fait?

En commençant le projet, personne ne se doutait encore de la quantité d’images générées par ordinateur qui serait nécessaire pour arriver au résultat final. « Initialement, il y a eu un certain point où nous croyions que ce serait possible de filmer les acteurs dans de vraies combinaisons spatiales », explique Tim Webber, superviseur des effets visuels sur le projet. « Ils auraient été suspendus à des cordes devant un décor partiel que nous aurions prolongé et mis en arrière-plan. » Finalement, il y a considérablement plus d’imagerie générée par ordinateur que ce qui avait été discuté au départ, et en fait, la majorité des images sont de source numérique plutôt que réelle. Dans la majorité des plans, les seuls éléments captés avec une caméra sont les visages. L’immensité de l’espace, la Terre, les étoiles (chacune des 30 millions d’étoiles), les navettes spatiales, le télescope Hubble, la Station spatiale internationale (SSI), les fragments de débris nombreux et dangereux, même les combinaisons d’astronautes : tout a créé par les artistes des effets visuels de Framestore.

Sandra Bullock floating amongst a CGI space station background in Gravity.

Zéro gravité

L’un des problèmes majeurs à résoudre était d’arriver à simuler l’absence de gravité. En collaborant avec Bot & Dolly pour le contrôle des mouvements ainsi que l’équipe des effets spéciaux sur le plateau, des caméras ont été attachées à d’énormes bras robotiques et les acteurs George Clooney et Sandra Bullock ont été placés dans une variété de différentes poses d'armatures, dont plusieurs ont été développées spécialement pour le film. Puis, la solution de la boîte à lumières s’est présentée et cette petite boîte à DEL, connue sur le plateau sous le nom de « Sandy’s cage », a pris une importance capitale dans le tournage. D’une structure de six mètres sur trois, elle était recouverte de 196 panneaux de 4 096 ampoules DEL chacun pour simuler l’éclairage intense qui règne dans l’espace. La caméra bougeait autour de Bullock pour donner l’illusion que c’était l’actrice qui bougeait. Elle pouvait faire un zoom avant et arrière depuis n’importe quel angle et se précipiter vers elle pour s’arrêter net à quelques centimètres de son visage. Ce processus de tournage par effets spéciaux, inhabituel et révolutionnaire, a fait en sorte que la boîte à lumières soit nommée comme l’une des meilleures inventions de l’année par Time Magazine.

George Clooney in Gravity

Quand j’étais sur le plateau avec la lightbox et les robots, je me suis dit : « Je n’ai jamais vu une telle configuration ». Je n’avais tout simplement jamais entendu parler de quelqu’un faisant quelque chose de pareil. Je savais que ce film allait être révolutionnaire.
Rich McBride
Superviseur des effets visuels

La station spatiale

Vue de tous les angles, à l’intérieur comme à l’extérieur, puis subitement détruite, la Station spatiale internationale (SSI) était la plus importante construction d’élément parmi les milliers ayant été créés pour Gravité – résultant en un modèle d’un million de polygones. Importants défis de design, la SSI, le télescope Hubble et les navettes spatiales Atlantis et Explorer sont si emblématiques que plusieurs personnes les ont reconnues. Les représenter d’une manière parfaitement réaliste était une grande responsabilité. L’équipe a dû faire de la recherche photographique avec beaucoup de soin pour les références visuelles et évaluer minutieusement tous les choix de conception effectués. Cette façon de construire des images est beaucoup plus complexe que lorsqu’on ne fait qu’ajouter des détails pour que le rendu soit plus joli. Il fallait que les éléments soient fonctionnels et crédibles.

Gravity
Gravity
Les décors intérieurs, qui sont tous des images de synthèse à l'intérieur de l'ISS, étaient également incroyablement détaillés. Il a fallu plus d'un an pour tout construire. Nous ne nous sommes jamais vraiment arrêtés – nous ajoutions constamment des détails.
Charles Howell
Producteur principal

Des combinaisons spatiales cousues numériquement

En plus des décors, Framestore était responsable de créer les costumes, ou plus précisément les combinaisons spatiales de Sandra et de George. « Le but, qui peut paraître assez simple, était que les astronautes aient l’air vrais », raconte le chef du squelettage et de la pose des armatures, Nico Scapel. « Ce qui était complexe là-dedans, c’était qu’ils devaient avoir l’air réaliste de très loin et de très près, en plus de devoir bien bouger et que chaque pli de leurs vêtements ait l’air réaliste, et ce, durant de très longues scènes et dans des conditions de luminosité changeantes. » Ils étaient incroyablement détaillés et chaque combinaison pouvait avoir quelques millions de polygones, entre dix et cent fois la résolution à laquelle l’équipe travaille normalement. Les artistes du département des créatures numériques ont utilisé un programme conçu pour l’industrie de la mode afin de coudre numériquement les costumes. Pour les combinaisons de la NASA, le point de départ a été une sélection de photos et de références vidéo. Les membres de l’équipe devaient obtenir la bonne quantité de tissu et s’assurer qu’elle corresponde bien au personnage. Ils se sont en quelque sorte transformés en couturiers numériques.

Sandra Bullock floating amongst a CGI space station background in Gravity.

Reviews

'To say this is a marvel of camerabatics, of visual choreography, animation and physical acting is to undersell Cuar‪ón’s gift as a storyteller who takes the audience on a nail-gnawing space flight.' - Time Magazine

'One of the most sophisticated and enveloping visions of space travel yet realised onscreen. It falls among that increasingly rare breed of popular entertainments capable of prompting genuine “How did they do that?” reactions from the viewer.' - Variety

'...seeing is what it's mostly about here, seeing space as if the film was actually shot there. It's a wonderful cinematic jolt to watch this film for the first time, as it looks as if it had been filmed, as it were, on location.' - The Hollywood Reporter

'This isn't just the best-looking film of the year, it's one of the most awe-inspiring achievements in the history of special effects cinema.' - Time Out New York

Crédits

Director
Alfonso Cuarón
Production Company Producer
David Heyman
Director of Photography
Emmanuel Lubezki
Executive Producers
Chris DeFaria, Nikki Penny, Stephen Jones
Music
Steven Price
VFX Supervisor (Overall)
VFX Supervisor (Framestore)
Richard McBride
Animation Supervisor
Max Solomon
Animation Supervisor
David Shirk
CG Supervisor
CG Sequence Supervisor
Compositing Supervisors
Anthony Smith, Mark Bakowski, Kyle McCulloch
FX Supervisor
Simulation Supervisor
Sylvain Degrotte
Modelling Supervisor
Ben Lambert
Rigging Supervisor
Nico Scapel
VFX Producer (Framestore)