Deadpool 2
Loin d’être étrangère aux adaptations cinématographiques de bandes dessinées, Framestore était enchantée de faire équipe avec 20th Fox Century et le réalisateur David Leitch pour Deadpool 2, la suite très attendue du premier opus mettant en vedette Ryan Reynolds dans le rôle de Deadpool, un mercenaire narquois. Le studio créatif a produit 229 plans du film, menant le travail sur deux des principaux personnages de l’œuvre générés par ordinateur, ceux du Fléau et de Colossus, en plus de produire des effets visuels de superhéros et du travail d’animation. La séquence finale réalisée en CG est une pièce maîtresse du film avec ses 120 plans générés presque uniquement par ordinateur.
Les fans de Deadpool seront heureux de voir que le personnage du Fléau apparaître dans le film. On ne voit qu’une image du Fléau dans la bande-annonce, dit Stéphane Nazé, superviseur des effets visuels. Et c’était un choix délibéré, pour que les fans se questionnent sur son allure future et sur l’importance qu’aurait son rôle dans le film. Le département artistique de Framestore a travaillé sur certains concepts initiaux du personnage, qui avait déjà été représenté dans plusieurs films et bandes dessinées. L’un des défis clés à son sujet concernait l’échelle de grandeur. Le Fléau est dépeint comme une force colossale, inarrêtable, ce qui a eu un impact sur la manière dont l’animation était traitée. Nous lui avons donné un délai d’accélération pour entrer en action, mais une fois qu’il est en mouvement, il est étonnamment rapide, explique Bernd Angerer, superviseur de l’animation. Travailler sur la puissance folle de ses coups de poing dans la bataille finale était un défi amusant.
Colossus était présent dans le premier film de Deadpool et a conquis le public avec sa gentillesse et sa compassion. Il est capable de transformer son tissu corporel en une substance organique, semblable à de l’acier, qui lui confère une force surhumaine. Les artistes de Framestore ont eu la chance d’adapter le personnage dans cette suite. Pour Colossus, nous voulions garder le visage qu’il avait dans le premier film, mais nous avons changé tout le reste de son corps, raconte Nazé. L’équipe l’a recréé numériquement de A à Z, chaque ligne entre ses muscles divisant sa géométrie.
Animer un personnage large, solide et rigide était tout un défi ; "Nous avons tout expérimenté : du comportement humain plus naturel aux poses très rigides, presque sculpturales", explique Angerer. "Finalement, nous avons trouvé un bon équilibre entre lui étant une grande autorité tendue qui bouge à peine, à certains moments, et un combattant féroce et athlétique avec une amplitude de mouvement et une expressivité surprenantes chez d'autres."
L'équipe a pu déployer ses muscles créatifs dans la construction d'un double numérique haute résolution de Deadpool, qui peut régénérer les zones endommagées ou détruites de sa structure cellulaire à un rythme bien supérieur à celui d'un humain ordinaire - un fait frustrant pour le Juggernaut, qui tente de tuer Deadpool en le déchirant en deux. Avec l'intérieur du torse de Deadpool mis à nu pour que tout le monde puisse le voir, l'équipe a dû utiliser des essais et des erreurs pour obtenir le bon aspect de la séquence, avec les actifs et les départements FX traitant des entrailles et du gore, et les artistes de Creature FX se concentrant sur le simulation en tissu des vêtements de Deadpool. "Cela devait avoir un impact et dégoûter le public", déclare Ben Magana, superviseur CG, "Mais nous ne voulions pas pousser cela trop loin". Il s'agissait de le faire paraître exagéré, de sorte qu'il ne semble pas trop "réel" au public, tout en étant très drôle.
Framestore s’est vu confier l’imposante tâche de s’attaquer à la finale épique de l’œuvre : une énorme bataille entre les différents héros du film. En fait, Deadpool lui-même s’exclame “Gros combat CGI à venir!”, rappelle Magana. Nous nous sommes dit qu’avec ça, le public s’attendait à quelque chose de gros, et donc que nous n’avions pas le choix de livrer la marchandise! La dernière scène a donc surtout été faite numériquement, et le délai pour la réalisation des plans était serré. C’était tout un défi, mais un défi amusant, raconte Nazé. L’équipe était tellement passionnée et avait tellement d’idées pour cette séquence. Le tournage s’est déroulé dans un hôpital, mais il a rapidement été décidé qu’il serait préférable de bâtir un environnement généré par ordinateur pour lui permettre d’interagir plus facilement avec l’incroyable quantité d’action de ce passage. Des doubles numériques des personnages, incluant Deadpool, Cable, Domino et Negasonic, ont été utilisés à des moments clés. En plus, un incendie fait rage à ce moment précis. Nous avons défini plusieurs niveaux de feu et de fumée, puis nous avons créé un environnement 3D que nous avons pu intégrer dans les plans et mettre à jour facilement, explique Romain Rico, superviseur de la composition. Le client voulait aussi qu’on sente la nuit tomber. Il a donc fallu jouer avec l’éclairage en commençant avec une lumière de fin d’après-midi qui décline progressivement, ce qui était en soi un gros défi de composition et de look dev.
Both Juggernaut and Colossus battle it out for victory, which saw the animators using reference of boxing and wrestling matches to inspire technique. ‘The problem we had was that both characters are indestructible’, says Angerer. ‘How do we make the assaults bigger and bigger? Working out these actions for maximum impact was both fun and a challenge.’
Working on Deadpool 2 was nothing short of a delight for the team, with the film’s comic DNA shining through even in the biggest action sequences. ‘As a supervisor, it’s part your job to motivate a team and encourage the best work possible in the timeframe’, says Nazé. ‘On this show, it felt different. The team was really engaged all of the time and the film feels special because of that.’
Reviews
The most entertaining superhero movie of the year. - Alex Abad-Santos, Vox
Deadpool 2 is far more ambitious than the first film, elevating the action, humor and overall scope for an even more fun experience in the sequel. - Molly Freeman, Screen Rant
Funnier, filthier, and damn entertaining. - John Nugent, Empire
Deadpool 2’s real subversive superpower is the ability to laugh, unsparingly, at itself. - Michael O'Sullivan, Washington Post
Press
Juggernaut Arrives in Deadpool 2 - Movieweb.com
What You Need To Do To Make A Metal Character Like Colossus From ‘Deadpool 2’ - Cartoon Brew
Deadpool 2: Stephane Naze VFX Supervisor Framestore - Art of VFX
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Framestore Delivers a Slice of the Action for ‘Deadpool 2’ - Animation Magazine
‘Deadpool 2’: Creating the Colossus vs. Juggernaut Slugfest, One Mocap at a Time - Indiewire
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