Max et les Maximonstres
Max et les Maximonstres, film primé, est le troisième long métrage de Spike Jonze. Ayant pris quelque cinq années à voir le jour, le film est la version de Jonze du livre classique pour enfants de Maurice Sendak – un incontournable de la littérature moderne qui s’est vendu à plus de dix millions d’exemplaires. Les effets visuels de Max et les Maximonstres, incluant l’animation faciale si bien intégrée des créatures, ont été réalisés par Framestore.
Jonze voulait que les Maximonstres soient aussi gros et grotesque que dans le livre, et à cette fin, il a fait concevoir d’énormes costumes. Les costumes, nécessairement légers, ne contenaient pas de parties mobiles, leurs visages étant statiques en attente d’une animation de postproduction. Vers la fin de 2008, Framestore a convaincu Jonze et son équipe qu’elle avait les meilleurs artistes pour mener à bien le projet, et l’équipe (qui a finalement inclus 250 employés) s’est mis à l’œuvre avec un échéancier qui était parmi les plus serrés qu’elle ait vu, avec plus de 1000 plans (ou 1400 apparitions de personnages) à réaliser en six mois à peine.
Jonze est venu à Londres et s’est fait un bureau sur le plancher de production de Framestore. « Ça me fascine encore de constater la quantité de travail que nous avons réussi à produire à partir de rien », raconte Time Webber, le superviseur de Framestore responsable des effets visuels sur ce projet. « Pour notre équipe, avoir donné vie à ces sept créatures dotées d’une telle profondeur et d’une telle complexité émotionnelle est vraiment une réussite extraordinaire. »
Crafting Creatures
Les visages de Max et les Maximonstres ont été animés, dans la majorité des cas, en utilisant une technique connue sous le nom de « projection illusionniste » ou « mapping vidéo », bien que dans ce cas-ci, cette méthode ait été poussée à un niveau technique et artistique sans précédent. Les performances des personnages en costumes ont été filmées avec des visages statiques qui ont été suivis en 3D et leurs têtes articulées en CG ont ensuite été animées pour créer la performance finale correspondant au costume et au dialogue. La texture extraite de chaque image originale était projetée à nouveau sur le modèle 3D avec l’image « déformée » pour correspondre à l’animation. Des yeux, l’intérieur des bouches et des pelages générés par ordinateur ont tous été ajoutés, et un travail de peinture 2D a complété la création de ces images convaincantes.
Jonze est l’un des vrais marginaux du cinéma moderne, et il est peu probable qu’un autre projet semblable à Max et les Maximonstres nous parvienne bientôt à nouveau. Framestore est honorée d’avoir fait partie d’un projet aussi spécial et est très fière d’avoir été en mesure de donner vie à des monstres en tous points aussi uniques que l’espérait leur créateur.
Bringing the Magic to Life
Further challenges were added when Jonze decided he wanted some fundamental redesigning of the creatures' faces, in particular the mouths; one character was redesigned by narrowing her face in the composite to give her a sweeter look. Others underwent the tiniest of changes in mood – raising the emotional temperature of an expression through additional 3D and 2D shading around the eyes, for example, counteracting an unsympathetic play of light.
In addition to Academy-worthy performances from seven CG characters, Framestore also managed to deliver hundreds of 'regular' VFX shots in and around these, covering the gamut of the modern digital repertoire including flying clods of CG dusty earth in the dirt clod fight, matte paintings, scenery enhancement, rig fixing and removal, CG missiles, storm sequences, a day-for-night at sea sequence, green screen elements and much besides.
Jonze is one of modern cinemas true originals, and it's improbable that anything quite like Where the Wild Things Are will come along again soon. Framestore is honoured to be part of something as special as this project, and proud that it was able to deliver a rumpus every bit as wild as its creators hoped.
Reviews
The Things are a considerable technical achievement, combining as they do muppetry and CGI.
Rogert Ebert
The film's success is best measured by its simplicity and the purity of its innovation. Jonze has filmed a fantasy as if it were absolutely real, allowing us to see the world as Max sees it, full of beauty and terror.
Peter Travers Hollywood Reporter