Free Solo 360°
Free Solo 360° a été créé en collaboration avec National Geographic ainsi que les cinéastes primés E. Chai Vasarhelyi et Jimmy Chin, qui ont réalisé le documentaire Free Solo, une œuvre très bien reçue par la critique. Le film relate l’expérience du grimpeur en solo intégral Alex Honnold alors qu’il se prépare à accomplir le rêve de sa vie : grimper sur la surface de la paroi rocheuse la plus célèbre au monde, El Capitan au parc national de Yosemite, haute de 3200 pieds… et cela, sans corde ni aucun équipement de protection.
Voyez le film 360 degrés ICI
L’ascension record présentée dans le long métrage a été recréée pour le court métrage en vue 360° afin de donner aux utilisateurs l’expérience complète de l’escalade aux côtés de Honnold. Virtuellement transportés à sa place, les spectateurs se retrouvent à Yosemite où ils escaladent le monolithe de granit avec lui et ressentent l’ampleur de la taille du rocher ainsi que l’anticipation, la peur et l’accomplissement que lui procure chaque pas.
Pour réaliser le documentaire long métrage, Chin a passé près de trois ans à faire l’ascension avec Honnold. Pour préparer le tournage du film en 360 degrés, Chin et le directeur de la photographie Justin Bastien ont travaillé plusieurs jours sur El Cap (avec des mesures de sécurité appropriées), plaçant les caméras aux bons endroits et ancrant des trépieds jusqu’à 3000 mètres d’altitude sur le mur de granit.
Aron Hjartarson, directeur de la création chez Framestore, souligne : « Il peut s’avérer difficile, dans le cinéma traditionnel, de donner une bonne idée de l’échelle et du contexte, mais dans des images tournées en 360°, tout est là. Vous êtes transporté à des milliers de pieds au-dessus du sol, vous vous baladez littéralement avec Alex alors qu’il progresse vers le sommet, beauté du parc national de Yosemite s’étalant sous vous et loin vers l’horizon. »
L’utilisation d’un équipement adéquat était essentielle pour le tournage : comme l’équipe était limitée par son emplacement et l’accessibilité de son matériel, tout devait fonctionner parfaitement en tout temps. L’équipe s’est appuyée sur le matériel d’expédition de Framestore pour fournir la qualité et la modularité nécessaires.
La postproduction a nécessité un processus méticuleux. Vasarhelyi a passé des mois à perfectionner le film pour créer un sentiment de réalisme qui suscite une réaction physique et émotionnelle chez les spectateurs. L’équipe de Framestore a travaillé principalement avec le logiciel Nuke, mais a utilisé des outils personnalisés pour le montage ainsi que le logiciel Maya pour quelques installations de projection par caméra. De plus, les outils 360° d’Adobe Premiere ont permis à l’équipe éditoriale d’orienter l’action de manière continue et de guider les spectateurs autour du cadre.
Framestore s’est aussi chargée du son, de la musique et de la colorisation du film.